Centre d'exposition Université de Montréal
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Reynald Piché

Né en 1929 à Rock Island, Québec

Démarche artistique

L’art est une manière de voir, de dévoiler la vie. Il transforme la réalité pour en faire ressortir l’essence poétique. C’est avec beaucoup de liberté dans le choix des matériaux et dans le traitement que Reynald Piché aborde la création. Ne s’attachant à aucun dogme, il explore tous les matériaux et demeure attaché à l’abstraction. Il cherche à créer des vibrations de couleurs et de lumières afin d’arriver à « saisir les formes et les mouvements fondamentaux de l’univers ».

À partir de 1971, Piché développe la technique de l’aluchromie, qui permet d’explorer les interactions entre le support et la couleur. Il délaisse peu à peu cette technique et s’intéresse, vers 1976, aux textures en papier - blanc, d’emballage, kraft - et aux pigments de peinture au latex ou à l’huile. Il fait ressortir les relations entre l’eau, les pigments et le support, se concentre sur le blanc et le noir.

Depuis les années 1990, Piché manipule les images avec le numérique. Les formes sont éclatées et les couleurs de retour. Dans une entrevue récente, il réaffirme : « Je pense qu’il est important qu’à notre siècle, nous employions des matériaux modernes, qui témoignent de notre réalité actuelle ».

Œuvre

Biographie

Reynald Piché étudie à l’École des beaux-arts de Montréal de 1959 à 1963 et fait un stage en céramique chez Gaétan Beaudin à North Hatley. À partir de 1962, il enseigne les arts visuels au Cégep de Valleyfield, ainsi qu’au centre de services culturels de cette ville. Il est chargé de cours à l’UQAM de 1969 à 1972. En 1973, il devient président de la Société des artistes professionnels du Québec.

Piché a réalisé plusieurs murales pour des édifices au Québec. Parmi celles-ci, une murale en fibre de verre pour une église (1965), une sculpture fontaine pour le bureau de poste de Valleyfield, des murales pour le grand magasin Dupuis Frères (1975), pour les hôtels Méridien et Laurentien à Montréal.

Dès ses débuts, l’artiste explore l’abstraction visuelle et s’amuse avec les jeux d’ombre et de lumière, et les contrastes chromatiques. À partir de 1971, il explore toutes les facettes de l’aluminium. Depuis les années 1990, il utilise le numérique, détournant des logiciels de leur utilisation première pour créer des œuvres. Une constante se dégage de son travail : la lumière qui fait éclater le cadre. Ses tableaux ne s’arrêtent jamais à la délimitation de la toile.

Grâce à des bourses du Conseil des arts du Canada, Reynald Piché séjourne et expose à Paris à deux reprises (1975-1978).

 

Autres œuvres

Autres œuvres dans la collection d’œuvres de l’Université de Montréal :

Abstraction, peinture, 1962
Abstraction, peinture, 1963
Du temps et de l’espace, peinture, 1966
Râpe de marbre n° 5, sculpture, papier d’Arches, 1978
Papier relief, sculpture, multimédia, 1982
Miroir ouvert, peinture, 1973

 

 

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