Centre d'exposition Université de Montréal
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Pavillon Marie-Victorin

Construction :

1959

Architecte :

Félix Racicot

Bâtiment

Ce pavillon abrite divers départements de la Faculté des arts et des sciences ainsi que la Faculté des sciences de l’éducation.

Construit à l’origine par les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie pour y loger le collège Jésus-Marie et l’institut Jésus-Marie, le bâtiment est acquis dans les années 1960. En 1978, l’Université de Montréal le renomme en l’honneur du frère Marie-Victorin.

Les religieuses possédaient un vaste domaine à Outremont sur lequel étaient établis la maison mère, boulevard Mont-Royal, le Mont-Jésus-Marie, chemin de la Côte-Sainte-Catherine, l’École de musique Vincent d’Indy et la salle Claude-Champagne, devenu le pavillon de la Faculté de musique.

Remarquez

  • Les portails en saillie pour toutes les entrées qui rappellent celle du pavillon de la Faculté de musique.
  • Le raffinement et la sobriété des détails extérieurs : colonnade, recouvrement des saillies des portails.
  • Le hall d’entrée circulaire de l’entrée principale qui se trouve dans l’avenue Vincent-d’Indy.
  • La rotonde haute de plusieurs étages du hall d’entrée qui donne sur le boulevard du Mont-Royal.
  • L’œuvre de Burla installée au milieu de la rotonde.

Œuvre

Architectes

Félix Racicot

Diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal en 1929 et ingénieur civil, Félix Racicot a élaboré les plans de plusieurs églises à travers le Québec. Il a notamment travaillé avec dom Paul Bellot, à l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac (1941).

Sur le campus de l’Université de Montréal, l’architecte a participé aux projets suivants :

D'où vient ce nom

Le frère Marie-Victorin (1885-1944)

Le frère Marie-Victorin (né Joseph-Louis-Conrad Kirouac) a joué un rôle fondamental dans la promotion des sciences et la création d’une élite scientifique au Québec. Il est tout à la fois un savant, un éducateur, un vulgarisateur et un visionnaire qui n’a jamais peur de s’engager et de défendre avec passion ses idées sur la place publique.

Frère des Écoles chrétiennes, né dans une famille aisée, il obtient la permission de sa communauté d’utiliser sa fortune personnelle pour ses activités scientifiques.

Homme de sciences, professeur agrégé de botanique théorique et pratique à la nouvelle Faculté des sciences de l’Université de Montréal, il publie, en 1935, la Flore laurentienne. Herboriste passionné, il voyage énormément, aussi bien au Québec qu’à l’étranger. Parmi ses découvertes, notons le chardon de Mingan, dans la région d’Anticosti-Minganie, qui porte son nom. On lui doit l’Institut botanique de l’Université de Montréal et le Jardin botanique de Montréal.

Pour lui, le développement des sciences passe par l’éducation sous toutes ses formes. Il est cofondateur de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS) en 1923. Il dirige la Société canadienne d’histoire naturelle et s’engage très activement dans les cercles de jeunes naturalistes.

Il meurt des suites d’un accident d’automobile.

Adaptation du texte du Service de la gestion de documents et des archives.

Pour lire le texte original http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2005-2006/20060220/capsule_pavillons.html

Pour en savoir plus sur l’histoire de l’Université http://www.125.umontreal.ca/histoire.html

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