Pavillon de la Faculté de musique
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Année de construction :1961 Architecte :Félix Racicot |
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Bâtiment
Ce sont les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie qui ont fait construire l’École de musique Vincent d’Indy et la salle Claude-Champagne en 1961. En 1982, le bâtiment est acheté par l’Université de Montréal et renommé « pavillon de la Faculté de musique ». La salle de concert conserve son nom.
Les religieuses possédaient un vaste domaine à Outremont sur lequel étaient établis la maison mère, boulevard Mont-Royal, le Mont-Jésus-Marie, chemin de la Côte-Sainte-Catherine et le collège Jésus-Marie, l’actuel pavillon Marie-Victorin.
Remarquez
- La forme ronde de la salle de concert Claude-Champagne que l’on aperçoit en montant vers le pavillon.
- L’entrée en saillie sur deux étages, qui fait office de marquise à l’entrée de la salle Claude-Champagne.
- La vue sur la ville depuis la verrière des foyers de la salle de concert.
- Le raffinement et la sobriété des détails extérieurs : colonnade, fenêtre au fin grillage.
- La décoration d’origine du hall d’entrée : colonnes de marbre, plancher en terrazzo, mobilier qui épousent la forme arrondie du mur.
- Le médaillon commémoratif soulignant l’apport du compositeur Claude Champagne, qu’a réalisé Delvica Allard.
Œuvre
Architectes
Félix Racicot
Diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal en 1929 et ingénieur civil, Félix Racicot a élaboré les plans de plusieurs églises à travers le Québec. Il a notamment travaillé avec dom Paul Bellot, à l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac (1941).
Sur le campus de l’Université de Montréal, l’architecte a participé aux projets suivants :
- Pavillon Marie-Victorin, 1959
- Pavillon de la Faculté de musique et la salle Claude-Champagne, 1961
D'où vient ce nom
Faculté de musique
Craignant qu’une baisse de la qualité dans l’interprétation de la musique liturgique soit synonyme d’une baisse de la piété, Mgr Paul-Émile Léger, archevêque de Montréal et chancelier de l’Université de Montréal, demande la création de cette faculté. Il en fait la promotion en incitant les curés à y envoyer de nombreux paroissiens et en accordant des bourses d’études aux membres de leurs chœurs paroissiaux. Une formation théorique et pratique en écriture et en esthétique musicales, ainsi qu’en musicologie y est donnée en musique profane et sacrée. La musique sacrée y est enseignée dans le but de former des musiciens d’église. La section de musique profane, elle, s’adresse principalement aux futurs professeurs de musique et aux musiciens désireux de se spécialiser en musicologie. On y propose toutes les disciplines nécessaires à la composition et à la formation. Cette faculté évoque l’étroite association entre l’Université de Montréal et les communautés religieuses tout au long de son histoire. Avant même la création de sa Faculté de musique en 1950, l’Université collabore déjà avec différentes institutions religieuses pour l’enseignement de la musique. En 1982, l’École de musique Vincent-d’Indy construite par les Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie devient la Faculté de musique.
Adaptation du texte de Monique Voyer du Service de la gestion de documents et des archives.
Pour lire le texte original http://www.nouvelles.umontreal.ca/archives/2007-2008/content/view/372/220/index.html
Pour en savoir plus sur l’histoire de l’Université http://www.125.umontreal.ca/histoire.html