Centre d'exposition Université de Montréal
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Ventis et soupiraux, turbulences et essoufflements

Auteur
Pierre Granche

Année
1993

Médium
Sculpture
Aluminium

Dimensions
182 x 244 x 91 cm

Collection d'œuvres d'art de l'Université de Montréal

Don de Gisel Saint-Hilaire

Emplacement
Pavillon de la Faculté de l'aménagement
Œuvre sur la carte

Accessibilité
En semaine

Durée de la vidéo : 46s

Vidéo de l’œuvre

Commentaire audio

   

Description de l'œuvre

Cet élément faisait partie d’une installation présentée à l’occasion de l’exposition collective et internationale L’Art prend l’air : vol parallèle auMusée des beaux-arts de Montréal en1993. Les cinq éléments composant l’œuvre originale s’inséraient dans les multiples niveaux de la cage d’escalier du musée.

L’élément conservé ici est un cylindre surmonté à une extrémité d’une forme évoquant un aileron d’avion et de trois arbres qui semblent penchés par le vent. Référence possible au titre de l’œuvre, ventis signifiant « arbres abattus par le vent ».

Le travail de découpage des trois feuilles de métal donne une épaisseur aux arbres. L’artiste joue avec le découpage de la couche supérieure et de la transparence de la grille, pour créer aussi des effets d’ombre sur le mur. Les demi-cercles métalliques, légèrement inclinés, accentuent un effet de vent sur l’ensemble.

Courant artistique

L’histoire de l’oeuvre

Pierre Granche est invité par le Musée des beaux-arts de Montréal à collaborer à l’exposition collective et internationale L’Art prend l’air : vol parallèle, du 17 au 26 septembre 1993, sous la responsabilité de la conservatrice de l’art contemporain Louise Déry.

Granche, s’il tient compte du thème de l’exposition, lequel incite à créer des liens entre l’art et l’espace aérien, prend aussi en considération le bâtiment muséal. Cinq éléments s’insèrent alors dans l’environnement des multiples niveaux de la cage d’escalier.

Après l’exposition au Musée des beaux-arts de Montréal, l’artiste décide de ne conserver qu’un seul élément de l’installation qu’il modifie légèrement afin de l’adapter pour un accrochage mural.

L’œuvre a été installée devant le Centre d’exposition au moment de l’exposition soulignant le don des archives de Pierre Granche par Gisel Saint-Hilaire à l’Université de Montréal.

Les collaborateurs de ce projet sont des étudiants : Natalie Dionne, Katherine Paré, Gisel Saint-Hilaire, Nicolas Beaudry et Léo Dumont qui fut son assistant pour presque toutes ses œuvres.

Son vocabulaire plastique

Vers la fin des années 80, le langage formel de Pierre Granche se modifie. L’ornement architectural prend le relais. Désormais, des éléments et ornements architecturaux comme les colonnes, les Égyptiennes, les cariatides ainsi que des figures du réel comme des végétaux, animaux, oiseaux, nuages font leur apparition.

Le travail de l’artiste est marqué par la découpe de feuilles de métal. La sculpture, Comme si le temps…de la rue (1985-1992), installée dans l’esplanade intérieure et extérieure du Musée d’art contemporain et de la Place des Arts, avec des silhouettes de femmes, des têtes d’oiseaux, des Sphinx, des branches d’arbres est un bel exemple de cette manière de faire.

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